Si tu rencontres des problèmes durant ta formation, sache qu'il existe une surveillance de l'apprentissage. Son but? S'assurer que les entreprises qui engagent des apprentis respectent la loi au niveau fédéral et cantonal. Elle vise aussi une amélioration de la qualité de la formation ou encore une diminution des échecs aux examens. Un accompagnement est également prévu au niveau des patrons formateurs, afin qu'ils améliorent leur enseignement en cas de besoin.
Ce sont les autorités cantonales qui sont chargées le surveillance. Cette dernière est assurée par des commissaires d'apprentissage (Vaud, ou des conseillers en formation professionnelle (canton de Genève), qui sont membres des commissions de formation professionnelle (CFP). Ce sont les associations professionnelles qui les désignent. Dans tous les cantons, chaque métier ou domaine est doté d'une commission.
Les membres de ces organes de contrôle sont des spécialistes du métier ou du domaine concerné. Ils peuvent être des employeurs et employés, membres des commissions de formation professionnelle ou encore des salariés de diverses associations professionnelles. Enfin, des représentants cantonaux du département ou office en charge de la formation professionnelle oeuvrent aussi en tant que « surveillants ».
Une chose importante à savoir est que les commissaires sont tenus à la confidentialité si tu te confies à lui en cas de problème. Toutefois, si les soucis avec l'employeur sont trop sérieux, le secret de fonction peut être levé. Cela arrive, par exemple, si une action est menée devant les tribunaux de prud'hommes qui s'occupent des conflits relatifs au droit du travail.
ALP